Quel plaisir, que de pouvoir sentir la fraicheur matinale, l'étalon profitait de sa semis-liberté, aucun licol ne l'empêchait de dilater ses naseaux, il n'avait rien qui lui tapait dans les oreilles à chaque mouvement de tête, ni même une longe qui se balancerait entre ses membres les frolant à chaque coup de vent. Rien de tout cela, il pouvait enfin sentir la brise caresser tout son corps, s'engouffrer dans sa crinière et balayer son toupet vers la gauche. Quel bonheur. L'endroit semblait en plus désert, aucun palefrenier en vue, il n'était vraiment pas d'humeur à jouer avec eux. Il s'était déja bien amusé la veille. Hé oui si m'ssieu se retrouve en totale liberté dans le domaine, c'est parce qu'il avait fait preuve d 'intelligence.
La nuit s'étendait peu à peu sur le domaine, sa fraicheur se faufilait dans les batiments, alors que les lumières s'allumaient peu à peu pour combler le manque des rayons du soleil. L'étalon avait passé toute son après midi dans un paddock, c'était donc très détendu, qu'il se laissait gentiment mener à son box, pour passer la nuit au chaud. le palefrenier fut agréablement surpris du calme de No' mais il savait très bien que ce n'était que provisoire, l'étalon commençait à se faire connaitre de plusieurs personnes, d'ailleurs il en était plutot fier. Ses allures étaient souples aériennes, ets es petites oreilles étaient pointées vers l'avant, sa queue légèrement panachée finissait la parfaite souplesse de l'étalon. Pour une fois, même son sombre regard semblait calme, aucune trace de nervosité ou d'énergie cachée. L'étalon s'améliorait de jour en jour, et son masque ne cessait d'évoluer dissimulant son vrai caractère. Cependant il ne put cacher un ronflement de naseaux, le palefrenier qui allait lui enlever son licol, s'attarda, hésitant, était ce une bonne idée, il avait maintenant un doute. L'étalon grimaça, il n'était pas question qu'il passe la nuit avec un licol ! Il s'empressa aussi tôt de frotter avec fougue et énergie le licol contre la rebord de sa porte. Le palefrenier affolé le pria de la voix d'arrêter, et s'empressa de lui enlever, à près tout ce n'était pas lui qui devait sortir l'étalon demain, alors à quoi bon avoir la mort d'un licol sur sa conscience ? Il profita que l'étalon arête quelques secondes pour le lui enlever. Il sortit ensuite du box en fermant la porte, le premier loquet coulissa, le palefrenier se baissa pour fermer le deuxième quand un grand coup de sabot le fit sursauter, il se releva subitement et decouvrit la bouille tout mimie de l'étalon, qui lui fesait des yeux tout mimis, en pointant ses naseaux vers le palefrenier. le palefrenier ne put s'empecher de sourir et caressa du bout des doigts, hésitant, entre les naseaux de l'étalon. No' colla d'avantage ses naseaux à la main du palefrenier. L' humain se décida enfin à partir tout heureux d'avoir put caresser l'étalon. le regard de No' changea brutalement redevenant sombre et malicieux, le deuxième loquet n'avait pas été fermé.
L'étalon avait donc patienté jusqu'au petit matin pour enfin ouvrir le loquet du haut avec ses lèvres, il se trouvait à présent dans la coure, où nous l'avons laissé auparavant. L'étalon était immobil, ses membres puissants étaient bien droit, et ses sabots bien enfoncés dans le sol. Juste son encolure se pliait pour lui permettre de regarder les allentours, il remarqua une sorte de manège couvert rouge, qui avait un toit pointu, quel drole de batiment. Il s'avança curieux, ses oreilles pointées vers l'avant et son encolure légèrement arquée. Ses naseaux étaient par habitude pleinement dilatés, et toute sa concentration était posée sur le dôme rouge. Un morceau du tissus, qui servait de cloiso,n était relevé en l'air au moyen d'une ficelle, l'étalon s'engouffra donc d'un pas méfiant dans le chapiteau, son dos frola le tissus et la ficelle qui était mal attachée libera la bache rouge qui retomba lourdement sur la croupe de l'étalon, celui-ci fit un bon en avant en décochant une superbe ruade. Il avait prit par reflexe le galop et s'arreta alors immobil au milieu du chapiteau. Sa tête ne cessait de tourner regardant les moindres choses nouvelles qui l'entouraient, ses oreilles pointées en avant, montrait son caractère curieux. Il n'était pas vraiment térrifié juste étonné de ne rien voir qu'il ne connaissait, il jetta un regard vers l'entrée, hélas le tissus rouge n'était plus attachée en hauteur, et bloquait ainsi l'entrée, où l'étalon ne désirait pas s'y aventurer. Il était encore dans sa contempation, les naseaux pointés vers la haut et ses yeux posés vers le sommet, quand un bruit de pas le fit sursauter, il tourna violament la tête vers la direction du bruit.
